Bronze

Genre : Manga.

Il existe aussi un OAV de 30 minutes qui relate les aventures des trois premiers tomes.

Titre VO : Bronze

Titre VF : Bronze (le manga n’est pas traduit en France)

NB : pour ceux qui ne lisent pas le japonais, des traductions peuvent se trouver sur le net (quitte à ce que vous me les demandiez au cas où).

NB 2 : le manga n’est pas traduit aux Etats-Unis mais je sais qu’il a été traduit en Allemagne où il a eu beaucoup de succès.

Auteur : Minami Ozaki

Editeur : Margaret Comics (qui publie des mangas pour adultes)

Nombre de volumes : 14 tomes, le dernier tome est souvent appelé « Bronze Restart » car il a du être écrit presque 10 ans après le 13ème tome (les fans ne s’attendaient donc pas du tout à ce tome surprise)

Prix : Environ 9 euro chez Junku, autour de 7-8 euro chez Tonkam

Nombre de pages : Environ 200 pages par tomes

 

Résumé :

C’est clair, il me faudrait plus d’une page pour résumé Bronze (10 serait plus judicieux) donc j’essayerai d’aller dans le vif du sujet (après à vous de vous attaquer au manga !)

Donc tout comme Zetsuai (traduit en France mais plus édité), Bronze est un manga de Minami Ozaki.

En fait Bronze est la suite de Zetsuai. D’ailleurs le titre complet est « Bronze, Zetsuai since 1989 ». Ne me demandez pas pourquoi l’auteur a décidé de changer de nom, sans doute une lubie de sa part !

Bronze continue sur l’histoire d’amour passionnée et déchirante entre Koji, star du rock, et Takuto, footballeur (voir Zetsuai pour la rencontre des deux protagonistes).

Au début du premier tome, Takuto décide de partir quelques jours en Italie pour s’entraîner mais Koji, surpris par ce départ soudain, décide de le rejoindre à l’aéroport. Simplement il roule à 200km/h et finit par se planter dans le décor.

Il se retrouve donc alors à l’hôpital, dans un profond coma, et sans quasiment aucune chance de survie d’après les médecins.

Quelque temps plus tard, Takuto rentre au Japon et c’est dans un état désespéré qu’il se précipite au chevet de son ami (Takuto prétend ne rien ressentir pour Koji alors qu’ils habitent ensemble).

Koji finira par se réveiller (c’est le miracle de l’amour).

Cependant, au cours de ce séjour à l’hôpital, les lecteurs font faire la connaissance de personnages non moins sympathiques, qui serviront de pivot au cours de ces 14 tomes : les frères aînés de Koji, Hirose et Akihito, bien décidés à ramener leur frère à la maison familial plutôt que de le laisser dans son monde de débauche.

Et quasiment tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins.

Tout cela se complique quand Akihito commence à devenir quelque peu fou amoureux de son frère Hirose et ne plus supporter que Koji lui fasse de l’ombre…

Bref je vous laisse découvrir tout ça mais sachez que tous les tomes sont mouvementés et pleins de rebondissements !

Par rapport à Zetsuai, beaucoup plus de personnages interviennent et nombre de personnages secondaires (comme Shibuya…) prennent une dimension très importante dans l’histoire.

 

Avis :

Autant vous prévenir, Bronze est un manga spécial.

Il ne plaira sans doute pas au plus jeunes, habitué(e)s à des traits plus fins et à des personnages plus efféminés. Il faut dire que le style de Minami Ozaki est très spécial, on adore ou on déteste, pas de demi-mesure !

Juger un peu (j’espère que les images illustreront au mieux mes propos) : des traits fins coupés au couteau, des chaînes, parfois des croix gammées (pour l’esthétique),  des uniformes… Cependant les traits sont purs, longilignes et très beaux !

C’est très particulier (il faut ajouter que l’auteur elle-même a fait des séjours en hôpital psychiatrique).

 

L’autre particularité de Bronze, et celle-ci est largement plus notable, c’est la violence des scènes et la mise en met en scène de grands sentiments tragiques et émouvants.

Vous pensiez avoir tout vu dans Zetsuai ?

Que nenni !

Vous verrez, c’est de la rigolade comparée à ce qui arrive aux héros dans Bronze !

Minami Ozaki pousse très (voire trop) loin le côté mélodramatique.

Au programme (et j’en oublie) : des pleurs, des accidents, de nombreux (mais alors très nombreux) (il faut penser à l’abonnement) séjours à l’hôpital, des viols (comme beaucoup de mangas yaoi à mon grand regret), des mutilations, de l’automutilation…

Malgré cette tendance à l’excès, Bronze reste quand même une œuvre classique, pour ne pas dire culte, du yaoi. Les sentiments des personnages sont purs, beaux. Leurs malheurs et leur histoire ne peuvent laisser indifférent.

Bref à lire car l’histoire est superbe, les personnages sont intéressants et le dénouement tragique. De plus, Bronze reste une œuvre majeure pour le yaoi, qui ne serait sans doute pas ce qu’il est sans cette œuvre !


Note : 17/20

Je ne suis sans doute pas du tout objective.

Bronze est le premier manga yaoi que j’ai lu il y a de cela plus de 10 ans et je suis tombée sous le charme de l’histoire très déchirante (quoique largement trop exagérée par moment) et les traits de la mangaka.

Personnellement, j’adore et je recommande !